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pourquoi on chante OM ૐ

« Le son om est tout cet univers » Chandogya Upanishad

Le om ou aum est le mantra fondamental, ou bīja-mantra. Symbole de l’harmonie cosmique, il apparaît dans les Vedas (textes révélés les plus anciens de l’Inde). Il est toujours placé en tête des prières, récitations ou textes sacrés. Dans les cours de yoga, il est chanté souvent 3 fois en début et en fin de séance.

Ce mantra est associé au verbe primordial. Il représente la création, l’univers, et la source – conscience absolue. Le silence qui le suit est tout aussi important que sa vibration sonore.

Composé de :

A = origine, suprême, lumière, conscience cosmique

U = mouvement en avant, éclosion du monde manifesté, connaissance

M = résorption, retour à la source

C’est une triade et en elle se reflètent de nombreuses autres trilogies, parmi lesquelles on peut citer :

  • Feu – Air – Soleil
  • Brahma – Vishnu – Shiva
  • Veille – Rêve – Sommeil
  • Corps – Pensée – Âme
  • Coeur – Gorge – Palais
  • Les 3 gunas ou qualités primordiales (sattva – harmonie ; rajas – mouvement ; tamas – inertie)

« Om a trois modes et de ces trois modes tout l’univers est tissé » Maitry Upanishad

Son caractère sacré n’est pas l’unique raison pour laquelle il est utilisé. Ses vibrations au niveau physique apportent des bénéfices. La résonance dans la cage thoracique stimule les échanges gazeux de la respiration. La vibration stimule aussi le système endocrinien et donc renforce les fonctions corporelles.

Pour ceux qui ont déjà essayé une relaxation en savāsana en prononçant « om« , vous avez pu constater l’effet relaxant immédiat. La concentration s’améliore et l’esprit est plus clair. On peut également méditer sur ce mantra, en le prononçant, ou en le répétant intérieurement.

Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, il est fait mention du pouvoir de cette syllabe. Répétée mentalement dans une posture intérieure méditative, elle conduit à la prise de conscience de sa signification totale, et on parvient à une réelle conscience intériorisée.

Lorsque l’on chante om dans les cours de yoga, il est important de se concentrer sur la vibration créée à l’intérieur de soi, plus que sur la tonalité ou le volume sonore.

Le sanskrit est une langue vibratoire. De façon générale, les mantras, au delà de leur signification, ont des vibrations spécifiques qui agissent sur notre corps, notre mental et même sur nos fonctions cognitives. Voir à ce sujet cet article (en anglais).

Il s’agit de ressentir ce qui se passe à l’intérieur de nous au moment-même où l’on les prononce, plus que toute autre théorie ou compréhension logique d’un texte.

Dans mes échanges avec des professeurs indiens, ils ouvrent et finissent tout échange avec cette syllabe sacrée, alors:

 

yoga et respiration

Notre bonne santé, d’un point de vue physique, dépend de plusieurs éléments. Le système digestif et notre sommeil figurent tout en haut de la liste, leur bon fonctionnement est essentiel à notre santé. Une bonne digestion et un bon sommeil ont une incidence directe et immédiate sur la façon dont nous nous sentons.

Ensuite d’un point de vue anatomique nous devons entretenir notre squelette à travers le système de tissu conjonctif (tendons, ligaments, cartilages, fascia) et notre système musculaire.
En travaillant sur notre respiration et notre capacité pulmonaire, on aura également une action sur notre système circulatoire, améliorant l’équilibre de notre métabolisme. Ce faisant en conscience, nous travaillons sur notre système nerveux et, ainsi, nous agissons de manière intégrale sur le corps et l’esprit.

Les yogis assurent depuis des millénaires que la respiration est le lien entre l’esprit et le corps, et que si nous contrôlons notre souffle, nous pouvons contrôler tous les aspects de notre Être.

Bien entendu, la plupart du temps notre respiration se fait de façon automatique (heureusement), cependant lorsque nous choisissons d’être conscients de notre respiration, nous pouvons la réguler et ainsi l’adapter pour notre équilibre.

En Hatha Yoga il existe ce qu’on appelle les pranayamas, j’en parlerai brièvement plus bas. Il ne faut pas essayer des exercices de souffle de ce style sans la supervision d’un professeur expérimenté, au risque d’avoir des effets néfastes pour votre corps et votre esprit, et ce n’est pas moi qui le dit, mais tous les grand maîtres et toute la littérature sur le sujet.

Ce que nous abordons donc aujourd’hui, c’est d’un point de vue physiologique et expérimental, les différents « lieux » de respiration et comment nous pouvons améliorer celle-ci, notamment lors de notre pratique d’āsanas (postures de yoga).

Quelques rappels sur le système respiratoire

Chaque cellule de notre corps a besoin de respirer: prendre de l’oxygène, brûler du glucose, générer de l’énergie, libérer du dioxyde de carbone.

J’ai trouvé un « c’est pas sorcier »  sur la respiration (et les méfaits du tabac), intéressante pour comprendre ce merveilleux mécanisme.

Et une belle animation 3D (courte) sur le chemin que prend l’air et le travail des poumons.

Les poumons sont constitués à 50% d’air après une expiration complète, et 80% après une inspiration complète. Leur volume dépend de la cage thoracique, ou plus exactement à la cavité pleurale. Cette cavité est un « vide » autour des poumons qui les maintient étroitement liés à la cage thoracique. Leur taille dépend donc de la taille de notre cage thoracique… vous voyez un peu mieux pourquoi la posture est importante?

Les muscles dans le système respiratoire:

Les intercostaux: comme leur nom l’indique, ce sont des muscles entre les côtes qui leur permettent de se rapprocher ou de s’éloigner.

Les abdominaux: nous les utilisons lors des expirations conscientes et profondes, auquel cas les abdominaux se contractent. Un bon exemple c’est lorsque vous essayez de remplir un ballon avec une seule expire. En yoga nous les utilisons consciemment et ils sont essentiels pour certains exercices de respiration.

Le diaphragme: il a la forme d’un parachute et est considéré comme l’un des muscles le plus intéressant et complexe du corps humain. Donc ceci est une invitation à vous nourrir de lectures et vidéos à son sujet, car je ne m’étend pas beaucoup plus ici. Il couvre toute a base de la cage thoracique. Le haut du « dôme » descend lors de l’inspiration, créant un effet d’absorption qui fait entrer l’air dans les poumons. Et il remonte à l’expire accompagnant la sortie de l’air des poumons. De par ses points d’attache, il a une incidence sur la région lombaire de la colonne vertébrale. Pour ceux qui parlent anglais, cette vidéo 3D du mouvement du diaphragme est très explicite.


Lorsque nous sommes couchés sur le dos et que nous respirons profondément, le diaphragme fonctionne parfaitement. Le ventre se soulève à l’inspire (par la pression du diaphragme vers le bas). Pour cette raison on appelle cette respiration la respiration diaphragmatique ou abdominale.

La façon dont nous respirons a une incidence certaine sur notre posture, mais aussi sur notre système nerveux, et donc sur nos réponses au stress.

Systèmes nerveux somatique et autonome (végétatif):

Le système nerveux somatique gère tout: du contrôle de l’activité des muscles squelettiques jusqu’aux sensations conscientes comme le toucher, la pression, la douleur, la vision et l’audition.

Pour le système nerveux autonome on peut penser à la régulation de la pression sanguine, la transpiration, la digestion et l’élimination… toutes les fonctions internes qui se passent en dehors de notre conscience. Il se divise en deux systèmes: sympathique et parasympathique. D’un point de vue du stress, le système sympathique s’occupe de la réponse physique au stress. Le sytème parasympathique est favorisé par la relaxation et ralentit les fonctions de l’organisme.

Notre respiration se fait la plupart du temps de façon automatique. Cependant, notre cerveau peut influencer cette respiration. Nous connaissons tous comment la respiration devient difficile dans un moment d’émotion intense, ou d’angoisse. En revanche, lorsque nous sommes calmes, la respiration se fera équilibrée. Maintenir cette respiration est l’une des raisons pour lesquelles nous faisons du yoga.

Les deux systèmes: somatique et autonome – doivent avoir des bons rapports pour notre équilibre. Si vous décidez de faire une course, le système nerveux somatique va contrôler le squelette et les muscles, mais il faut le système nerveux autonome pour accélérer le coeur, stimuler la libération du glucose par le foie, et pomper du sang dans les muscles.
Ainsi nos organes respiratoires ont un effet 24h/24 sur notre système nerveux somatique, via la vitesse et la profondeur de notre respiration. Par exemple, si vous vous trouvez tout d’un coup en haut d’une montagne alors que vous étiez au niveau de la mer, vous commenceriez à respirer plus rapidement. Non pas parce que vous l’avez choisi consciemment, mais parce que le système nerveux somatique, reçoit des informations traitées par le système autonome comme quoi votre sang ne reçoit pas assez d’oxygène.

A l’inverse, notre respiration a aussi un effet sur notre système nerveux. Une respiration consciente et profonde influence le circuit autonome régulant la fréquence cardiaque et la pression sanguine, ce qui nous donne une sensation de calme et stabilité.

Nous pouvons donc nous entraîner pour avoir une respiration plus lente et profonde de façon à nous calmer lorsque nous en avons le besoin. En Hatha Yoga, à travers un travail de respiration sur les postures, nous perfectionnons notre approche à la respiration et pouvons ainsi transposer ensuite ces nouvelles habitudes dans notre vie de tous les jours.

Un nez propre

Pour bien respirer, d’abord il faut s’assurer d’avoir le nez dégagé. Pour cela, je ne peux que vous conseiller de faire le kriya (technique de purification) appelé jala neti. Ce blog explique très bien et en détail la technique, mais n’hésitez pas à me demander conseil!

Il faut vous procurer un Lota, ce que vous pouvez faire par internet. Ou en pharmacie en France il y a la marque Rhino Horn qui en fait un très bien et vient avec des instructions précises. Votre pharmacien peut le commander.

En pratique :

Comme pour la pratique des āsana, il vaut mieux être à jeun pour faire des exercices de respiration. Si vous ne me croyez pas, essayez d’en faire après une tartiflette 😉.

Commencez par mobiliser tout le corps avec des mouvements pour chaque articulation: orteils, chevilles, genoux, hanches, épaules, coudes, poignées, doigts, cou. Ceci va faciliter le passage de l’énergie dans tout le corps qui sera plus réceptif aux bienfaits.

Respiration abdominale ou diaphragmatique
  • Allongé sur le dos, une main sur le ventre et une sur le coeur, sentir le ventre qui monte à l’inspire et descend à l’expire, sans bouger le thorax.
  • Allongé sur le dos, respirer de façon abdominale en ayant un ratio 1:1 pour l’inspire/expire et en essayant de pas faire de pause entre les deux cycles. Pour cela il faut être attentif et consciemment démarrer l’inspiration à la fin de chaque expiration.
  • Vous pouvez essayer le même exercice en mettant un poids (un sac à sable par exemple) sur le ventre (d’environ 4 ou 5 Kg) ceci pendant 20 respirations. Vous remarquerez le travail musculaire du diaphragme.
    Essayez la même chose mais uniquement avec un livre ou un poids de 500 grammes à 1 Kg.

Ne faites pas de pause à la fin de l’expiration, il faut démarrer l’inspiration de façon consciente.

En posture assise, c’est plus compliqué à cause de la gravité. Si vous n’êtes pas à l’aise en tailleur ou assis-e sur les talons, essayez donc plutôt sur une chaise, les deux pieds bien à plat, le dos droit sans tension, sans accentuer la cambrure lombaire, sans vous adosser. Remarquez si vous avez des difficultés pour avoir une respiration continue sans pause. Est-ce qu’il est plus difficile d’avoir une jonction fluide entre l’inspire et l’expire ou entre l’expire et l’inspire?

Pour un effet « express » sur le système nerveux autonome, et donc anti-stress: ratio 1:2 (on expire le double du temps de l’inspire) Par exemple 3 secondes d’inspire et 6 secondes d’expire à condition que cela se fasse sans la moindre tension. Cela réduit la fréquence cardiaque et procure une relaxation immédiate.

Respiration thoracique consciente (avec le diaphragme actif)

A ne pas confondre avec une respiration thoracique où le diaphragme est inactif et qui est en générale liée à un état d’anxiété, donnant une respiration superficielle, irrégulière et rapide. Cette dernière étant étroitement liée au stress, l’intérêt de la reconnaître est de pouvoir l’éviter. En effet une respiration thoracique superficielle stimule le système nerveux sympathique, créant de l’hypertension et un rythme cardiaque élevé, mais aussi des troubles digestifs.

Il est préférable de maîtriser complètement la respiration abdominale avant de pratiquer cette respiration, car si vous avez l’habitude d’une respiration thoracique superficielle, vous pourriez vous mélanger les pinceaux et en sortir plus confus qu’autre chose.

  • Allongé sur le dos, commencer par quelques cycles de respiration abdominale. Puis, à l’inspire, avec vos abdominaux, empêchez le bas ventre de monter vers le plafond. Automatiquement le diaphragme va agir sur les côtes en élargissant la cage thoracique.
  • Vous pouvez essayer avec un poids, mais plus lourd que pour la respiration abdominale, soit un poids qui est difficile à repousser avec le ventre.
  • Allongé sur le ventre en makarāsana (crocodile), avec le front sur les deux mains et les jambes détendues, ressentez comment vous respirez.

Pour bien sentir le diaphragme faites sarpāsana (le serpent) : allongé sur le ventre, bras le long du corps paumes de mains vers le sol, les jambes serrées et actives mais au sol, soulevez la tête et la poitrine. Puis soulevez les bras en ouvrant au maximum votre poitrine. Si possible, entrelacez les doigts des mains. Maintenant la posture, essayez de respirer profondément et sans détresse. Vous sentez le mouvement crée par les muscles respiratoires, notamment par le diaphragme en bas de la cage thoracique.

Dans la posture assise, essayez sur une chaise comme pour la respiration abdominale, mais ressentez votre verticalité, comme si vous repoussiez le plafond avec le sommet de votre tête. Ceci met les abdominaux en légère tension, créant automatiquement une respiration diaphragmatique. Recherchez une respiration équilibrée, sans pause et sans tension.

Respiration « yogique » complète

Il s’agit d’utiliser toute notre capacité pulmonaire. Donc après quelques cycles de respiration abdominale, expirez complètement. Puis inspirez en partant du bas ventre, puis nombril, cage thoracique, jusqu’aux clavicules, expirez en vidant du haut vers le bas. Allongé sur le dos ou en posture assise confortable.

Vous pouvez d’abord expérimenter en sectionnant cette respiration en 3: abdominale, latérale-thoracique, claviculaire. Puis l’ensemble.

Bénéfices d’une respiration consciente :
  • régule la pression sanguine et le rythme respiratoire
  • améliore les fonctions cardiaques
  • stimule le foie, l’estomac et les intestins améliorant la digestion
  • effet sur la circulation sanguine et l’oxygénation du sang
  • stimule le système nerveux parasympathique (anti-stress)
  • régule le sommeil

Malgré des mauvaises habitudes, nous pouvons à tout moment améliorer notre respiration. Celle-ci étant gérée par le système somatique, nous pouvons la contrôler avec notre volonté. Si vous remarquez que vous respirez de façon superficielle, ou que votre respiration est hachée et irrégulière, alors concentrez vous sur la respiration abdominale et pratiquez-la autant que possible. Puis pratiquez une respiration où l’inspiration est égale à l’expiration et sans pause.

Vous pourrez rencontrer des avis divergents sur les différents types de respiration. Ce qui est sûr, c’est que la respiration abdominale est la première étape vers une amélioration de notre qualité de vie, et que nous pouvons la travailler consciemment sans problème. Mais ne le faites pas parce qu’on vous dit que c’est bien, mais parce que vous avez expérimenté et en ressenti les bénéfices.

Vous transposez ensuite ces respirations dans votre pratique d’āsanas, en cherchant toujours à avoir une respiration profonde, tranquille et continue.

Pranayamas

Prana « signifie souffle, respiration, vie, vitalité, vent, énergie ou force. (…) Ayama signifie longueur, expansion, allongement ou retenue. Pranayama représente donc, à la fois, l’allongement du souffle et son contrôle. » Le plana est plus subtil que l’air que nous respirons mais nous utilisons la respiration pour mieux le canaliser.

Dans les exercices de pranayama il y a 4 éléments de la respiration:

* Pooraka – inspiration
* Rechaka – expiration
* Antar Kumbhaka : rétention poumons pleins
* Bahir Kumbhaka : rétention poumons vides

Avant de tenter des exercices complets incluant les retenions d’air, il faut d’abord pratiquer et maîtriser les exercices sans rétentions et dans certaines écoles, on n’aborde pas les pranayamas avant un certain nombre d’années de pratique d’āsanas et de techniques de purification.

Dans le Hatha Yoga, ces pratiques sont réalisées dans un but spirituel pour atteindre des stades de concentration où les yogis sont libérés de toute pensée et de tout désir, pour réaliser leur Vrai nature. Ce sont des pratiques puissantes, comparées dans le Hatha Yoga Pradipika au domptage des tigres, lions et éléphants, qui peuvent tuer l’élève si elles ne sont pas réalisées avec les précautions nécessaires et respectant les limites de chacun-e.

A notre humble niveau, ce qu’il faut retenir et appliquer pour nos exercices, c’est d’être calme et de n’avoir aucune tension lors de leur pratique. Une bonne posture, un ventre vide, et pas de nuisances sonores ou de risques d’être perturbé par son entourage.

Je citerai ici seulement Kapalābhati et Bhastrika comme les bases pour un entraînement pulmonaire. Ujjayi pranayama est largement utilisé dans les cours de yoga dynamiques comme le Vinyasa ou Ashtanga yoga, mais doit être employé avec modération et toujours sous l’oeil attentif d’un-e professeur-e.

La pratique de Nadi Shodhana (purification des canaux énergétiques) est complètement sure et bénéfique pour tous, du moment où on le pratique sans rétention.

Nadi Shodhana ou Nadi Shuddhi

Assis bien droit et sans tension, la main gauche sur le genou en chin mudra, la main droite avec l’index et le majeur pliés vers la paume (nasagra mudra), vous fermez la narine droite avec le pouce et inspirez par la gauche. Puis fermez la narine gauche avec l’annulaire et expirez à droite. Inspirez à droite, fermez la narine droite avec le pouce, expirez à gauche. Voilà un cycle, et vous pouvez en faire autant que vous voulez.

Un cycle est donc égale à : Insp à gauche / Exp à droite / Insp à droite / Exp à gauche

Vous pouvez respirer de façon abdominale ou diaphragmatique, en gardant l’idée d’une verticalité de votre dos. Essayez de pas faire de bruit avec les narines, de pas faire de pause, et éventuellement d’avoir un ratio pour commencer de 1:1 (temps d’inspire = temps d’expire).

Bénéfices
  • équilibre le corps, l’esprit et le souffle
  • équilibre les systèmes cardiovasculaire, digestif, respiratoire et nerveux
  • améliore la capacité pulmonaire
  • fonction anti-stress et contre l’anxiété
  • prépare à la méditation
  • équilibre les émotions
Bhramari

Ou « le bourdonnement de l’abeille » est également un pranayama pouvant être pratiqué sans rétention pour calmer le corps et l’esprit. Une fois que vous l’aurez appris auprès d’un-e professeur-e de Hatha Yoga, vous pouvez facilement le reprendre.

Quelle que soit votre pratique, faites la régulièrement, tous les jours à la même heure, à jeun et finissez toujours par une relaxation d’au moins 5 minutes. Idéalement vous pouvez méditer ensuite, votre corps et votre esprit seront préparés!

Si vous avez lu jusqu’ici, bravo et donnez moi votre avis!

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